[RGP*]Chez Endza !!

ça ? Une maison ? mmmh... On dirait plutôt une cabane...
C'est probablement ce que vous penserez en voyant se dresser entre deux façades de pierres blanches, dans une impasse, une maison grise et mal entretenue. La pierre blanche jadis a viré au grisâtre. Après avoir passé une porte de bois grinçant on arrive dans un hall d'entrée qui sert aussi de cuisine, de salle à manger et un escalier qui tourne en longuant le mur. Le sol est de pierre mais le temps l'a polie et il n'est de ce fait pas très plat. La table ne mérite pas vraiment ce nom, un morceau de bois avec quatres pieds, sur laquelle se trouve un chandelier bancale (heureusement d'ailleur, il est de ce fait droit étant donné que la table est penchée).
Passons la cuisine à l'hygiène très douteuse pour passer à l'étage, si vous osez monter l'escalier de bois. L'étage est un plancher sur lequel se trouve un lit qui ressemble étangement à la table du rez de chaussé à la différence près que les pieds sont moins grands, et qu'on l'a couvert de paille tréssée.
Vous en vouliez plus d'une maison achetée du jour au lendemain et qui est restée plus de 20 ans sans aucune restauration et sans personne pour s'en occuper et possédée par un homme ayant tout abandonné à sa femme en fuyant et à sa fille qui vit de vol et de prostitution ? ^^"

Endza arriva, tenant toujours Klaus par le poignet, elle s'arrêta devant la porte et donna un coup d'épaule pour l'ouvrir. Elle adresa un sourire radieux à Klaus en l'incitant à entrer.

Alors ? Je suis loin d'être riche, j'ai pas de travail. Et mon père est mort il y a plusieurs années. Alors je fais ce que je peux. Mais avant de m'occuper de ma maison je m'occupe de ma nourriture et d'avoir au moins du bois pour me chauffer l'hivers.

Il n'y avait aucune plainte dans sa voix, juste une constatation amusée. En deux ans dans cette maison, elle n'y avait fait que très peu de changement. Elle avait utilisé le lit de son père l'hivers précédent pour se chauffer. Cet hivers elle pensait travailler tous les soirs pour avoir un toit la nuit et ne devoir utiliser ses réserves de bois qu'au minimum.

J'imagine que chez toi ça doit être un peu plus beau ! Tu veux boire quelque chose ?

Elle se précipita vers une étagère pour y chercher le café qu'elle pensait avoir mais se souvint qu'elle l'avait terminé deux jours plus tôt.

Euh, il doit me rester du thé...

Elle lui adressa un sourire un peu gêné.

Endza entra dans la maison, enfin, se qui semblait en être une, puis elle invita Klaus à entrer à son tour. Elle ne fesait que parler, mais cela arrangeait Klaus, il n'avait pas grand chose à dire "^^.

- Plus beau chez moi ? Ben c'est un petit apart en centre ville, près d'où je travail, c'est plus pratique. Et oui je pense que c'est un peu mieu que cette ... maison. D'ailleurs tu compte rester ici, où tu as l'intention d'aller ailleurs ? Ne prend mal mes paroles surtout.

Endza proposa alors à boire à Klaus.

- Non, merci, te tracasse pas, je n'ai pas soif pour l'instant.

Klaus scruter tout autour pour mieu voir où la jeune vivait, il ne portait aucun jugement, lui même n'avait pas grand chose chez lui, il avait emmené le strict minimum, et avait combler en achetant en ville au fur et à mesure. Mais il est vrai que cet endroit n'était pas convenable pour une jeune femme, et sans doute pour personne d'autre.

- Et tu sais, quan dje disait que je voulais que tu en sache le moin possible pour te protéger, j'étais sérieu, tu doit savoir de quoi les Sbires sont capable non ? Alors je ne voudrais pas qu'il s'en prenne à toi, par ma faute.

Endza le regarda en souriant. Elle ne pensait pas avoir besoin d'être protégée, mais ça devait être inconcevable pour l'honneur d'un homme de se dire qu'une fille n'avait pas besoin de sa protection...

Je me suis déjà frottée de très près à des Sbires, ils ne m'ont pas fait de mal. Il faut juste savoir les prendre...

*Et puis ce sont de bons clients... Besoin de détente le soir...*

Elle s'approcha de la table et s'y assit, puis regarda Klaus dans les yeux... Elle aimait beaucoup ses yeux... Mais elle s'apercevait que leur manière de voir était probablement très différente. Elle, elle aidait tout le monde, lui il était dans l'un des deux camps... S'il apprenait qu'elle avait déjà vendu des noms de Morph...

C'est gentil de t'inquiéter pour moi. Mais ça fait deux ans que je vis ici et que j'ai des contacts avec les Sbires. Les Morphs sont moins loquaces mais j'en connais aussi quelques uns. Et puis les Sbires ont déjà plusieurs raisons de me tuer, alors une de plus...

Elle lui adressa un sourire radieux. Oui, elle avait déjà, aussi, vendu des Sbires. Mais ils avaient des raisons de la laisser en vie puisqu'ils savaient qu'elle leur vendrait le moindre Morph en mauvais terme avec elle...

- Ok, t'as l'air de te foutre de tout, ou presque toi.

Klaus avait eu des paroles un peu dure envers Endza, mais elle n'était pas comme tout le monde. Certe elle avait du avoir une enfance difficile, mais le fait qu'elle ai des relations, aussi bien chez les Sbires que chez les Morphs, fesait peur à Klaus. Il n'arrivait pas à concevoir cela, pour lui c'était impossible.

- Je ...

Il regarda alors Endza, et se leva.

- Je vais y aller je pense.

Il se retourna et se dirigea vers la porte, il mis lamain sur la poigné et tourna la tête pour voir Endza et lui dire au revoir, et que peut être il se reverrait un jour ...

[ouhlà, te met pas en danger comme ça XD]

Endza écarquilla les yeux, étonnée de sa réaction. Il avait peur d'elle maintenant ? Alors que quelques secondes plus tôt il s'inquiétait pour elle ? Elle fit un bond pour le rattraper et lui saisit le poignet.

Non part pas je t'en prie !

Elle le regarda dans les yeux, l'air réellement triste. Elle ne voulait pas qu'il parte. Mais elle comprenait qu'il aie peur. Baissant les yeux, honteuse elle ajouta :

Si je connais des gens dans les deux camps, c'est que je me prostitue, alors j'ai des clients des deux camps... et ils ne peuvent pas cacher ce qu'il sont dans un lit.

Elle leva les yeux, un peu rouge. Elle aurait aimé éviter de lui dire ça. Certains hommes devenaient différents lorsqu'ils savaient que la femme face à eux étaient une prostituée. Elle avait peur qu'il devienne soudain entreprenant et oublie que quelques instants plus tôt elle était en voix de devenir une amie...

[lol, on vera bien ^^]

Endza retint Klaus, et lui avoua se qui semblait être un secret pour elle. Cela avais même l'air douleureux et honteux d'en parler. Il se sentait mal à l'aise d'avoir réagit comme il l'a fait, il l'a poussé à avouer cela, et c'est donc qu'elle l'apréciait.

- Je suis désolé, je ne voulais pas te pousser à dire ça. Je ne savais pas.

Il la prend alor dans ces bras, et la serra contre lui.

- Je m'excuse vraiment, je ne savais pas. Désolé d'avoir réagit comme ça, mais quand tu as dis que tu avait des connaissance chez les Sbires, j'ai eu peur, et j'ai pensé que tu pourrais me vendre.

Il la regarda alors dans les yeux.

- Et pour ... se que tu fais ... tu aime ça ? Ou bien tu es obligée ? Surtout dis moi si ça te gène dans parler.

Endza baissa enfouit sa tête sur l'épaule de Klaus lorsqu'il la prit dans ses bras. Ses paroles étaient rassurantes, et au moins il ne lui avait pas dit une phrase du genre "bien alors je vais prendre mon pied"... La question qu'il lui posa étonna la jeune femme.

Si j'aime mon travail ? Un travail c'est fait pour gagner de l'argent non ? Pas pour être apprécié !

Mais sa question semblait être sérieuse alors elle lui répondit tout de même.

C'est agréable seulement avec certains hommes. Mais je me venge de ceux qui me font du mal...

Elle le regarda. Elle l'aimait bien, elle ne voualit pas lui cacher son principal moyen pour subsister, mais en même temps, elle ne voulait pas non plus qu'il la fuie de peur de se faire dénoncer.

Mais je t'aime bien, tu n'as pas à avoir peur de moi... Je pense que les Morphs et les Sbires devraient apprendre à se connaître. Je suis persuadée qu'ils verraient ainsi qu'ils ne sont pas si différents les uns des autres.

Elle parut pensive un instant, fronçant légèrement les sourcils

Bien que les Morphs sont moins attirés par l'argent en général...

Elle lui adressa un sourire radieux, espérant que ce qu'elle venait de dire n'allait pas lui faire peur une fois de plus. Elle ne voulait pas le faire fuir, surtout pas.

Klaus serra un peu plus fort Endza contre lui, et pensait qu'elle devait souffrir à faire ce travail, du moin, pas qavec tous les hommes comme l'as dis, mais quand meme. Elle lui dis que les Sbires et les Morphs devrait aprendre à se connaitre, et cet phrase fit bouillir le sang animal qui coulait en Klaus.

- Aprendre à se connaitre ? C'est impossible, aussi longtemps qu enous sreons vivant, ils n'auront de cesse de nous chasser et de nous faire du mal. Nous tout ce qu'on veux c'est vivre, vivre normalement, comme les gens normaux, mais avec eux, se n'est pas possible. Ils ne sont même pas "humain". Il font soufrir aussi bien les Homme, que les Morphs.

Le coeur de Klaus se serra, il pensait à son collègue, qui a était assassiné sous ces yeux, sans qu'il puisse faire quelque chose. Le sang froid du Sbire à ce moment, et ce regard dépourvu de sentiment, était vraiment horrible.

- Je vais peut être dire quelque chose d'idiot, mais, si tu veux arrèter ton ... "travail", je peux t'y aider, tu pourrais recommencer une nouvelle vien enfin, si tu le souhaite ...

Il ne pouvait s'empècher d'aider les autres, qu'il soit Humain, ou Morph. Il était deja comme ça étant petit, et il continuait encore aujourd'hui. Il avait la force nécéssaire pour le faire, alors s'il pouvait aider les autres, il le ferait.

Endza sursauta face à l'acès de colère de Klaus. Il avait le même avis que n'importe quel Morph. Elle n'avait encore trouvé personne qui puisse relativiser la situation. Bien sûr les Sbires traquaient les Morphs, mais c'était aussi par peur de ce qu'ils sont. Si personne ne les considérait comme des bêtes bizarres ils ne vaudraient pas le coup qu'on les traque. Alors, si on enlevait l'ignorance, on pouvait arranger la situation. De là où elle était, elle avait bien vu que certains Sbires étaient terrifiés par les pouvoirs de Morphs. Tout autant que les Morphs étaient térrifiés par les actes des Sbires. Mais ça, personne ne semblait le comprendre...

Il lui proposa alors de l'aider à prendre un nouveau départ, une nouvelle vie. Elle avait déjà essayé une fois, après la mort de son père, reniant jusqu'à son nom et son histoire pour devenir ce qu'elle était aujourd'hui, une jeune femme qui ne dépendait de personne. Pas la belle vie, mais au moins la certitude que ce qu'elle possédait était à elle, gràce à son propre labeur...

Je ne suis pas sûre que tu puisse m'aider sur c epoint là. Je ne veux pas dépendre de quelqu'un d'autre. Mais merci beaucoup pour ta proposition.

Elle lui sourit, l'air un peu triste.

Ici je suis neutre, libre et totalement indépendante. C'est ce que je souhaite depuis toujours.

Puis, haussant légèrement les épaules, elle ajouta :

De toute manière, si j'en ai vraiment marre, j'ai d'autres moyens de gagner de l'argent...

Le sourire malicieux qu'elle lui adressa sous-entendait bien que ces activités n'étaient pas très légales. Mais elle ne lui parlerait pas de ses vols, ni de ses ventes d'information. Elle le faisait de manière la plus anonyme possible et peu de ses "acquéreurs" avaient vu son visage...

Klaus écouta attentivement Endza, et réfléchit. Elle n'avait aps l'air heureuse ici malgrès se qu'elle semblait dire.

- Tu es libre, et indépendante oui, mais tu es seule. Si tu veux, je peux t'aider, tu peux venir habiter chez moi, et ya une place de libre comme serveuse au bar ou je travail. Grace à un Sbire qui à tué de sang froid mon collègue. (il pris alors un air sérieu)

Il pris la jeune par les épaules, et la regarda droit dans les yeux, il voulait vraiment l'aider, lui faire prendre un nouveau départ, un peu plus ... noble, si on peux dire. L'éloigner de ce monde dangeureux dans lequel elle s'est enliser, mais cela dépendait totalement d'Endza. Si elle ne voulait pas, alors il n'y avait rien à faire.

- C'est petit chez moi, mais si tu le souhaite tu peux y venir, en attendant de trouver mieu. Ou alors tu peux y rester, je sui srarement chez moi de toute façon. C'est toi qui vois, je suis sérieu quand je te propose ça.

La jeune femme secoua la tête. Il atait vraiemnt gentil, et généreux, mais elle ne voulait pas le mettre en danger d'une manière ou d'une autre. Si elle arrêtait son travail totalement et qu'elle choisissait le camp des Morphs, et même si elle ne choisissait aucun camp d'ailleur, elle serait traquée par vengeance par les Sbires. Car plusieurs d'entre eux étaient tombés par sa faute.

Je ne veux pas te mettre toi en danger. Si je quitte ce travail les Sbires risquent de me chercher de peur que je divulgue des noms... S'ils me cherchent et m'espionnent ils risquent de comprendre qui tu es...

C'était selon elle la meilleure des raisons. Mais comprendrait-il ? Où bien... Un idée venait de lui apparaître.

Mais peut être que, si je me retire petit à petit, ils s'habitueront petit à petit à me voir moins souvent...

Elle le regarda dans les yeux, une grande reconnaissance y brillait.

Mais tu te mets en danger, tu es sûr que ce soir une bonne idée ?

Elle ne voulait pas le mettre en danger, elle n'avait rien contre lui, elle l'aimait bien, et il était vraiment gentil...

Klaus écoutait attendtivement les raisons que donna Endza pour ne pas arrèter son travail du jour au lendemain. Elle n'avait pas totalement tord de dire qu'ils seraient en danger tous les deux, et Klaus ne voulait pas que la jeune fille le soit. Lui, il s'en foutait, il voulait l'aider, peut importe le prix à payer pour lui, mai selle avait raison, elle devait sans doute se retirer petit à petit, pour ne pas éveiller de soupçons.

- Ne t'inquiète pas pour moi, c'est de toi qu'il s'agit, alors si tu le veux, je t'aiderais. Et puis, je me suis deja fait des alliés, alors ne t'inquiète pas ^^.

Il la regarda dans les yeux et lui dis :

- Tu préfère rester ici pour l'instant alors ? Ou tu veux venir chez moi ? Dès que tu le veux, je t'introduit auprès de mon patron et tu auras un job ^^.

Endza reprit tout à coup son sourire enfantin et enjoué et lui sauta au coup.

Ok je viens habiter chez toi tout de suite !!

Elle s'éloigna d'un pas et prit une moue désapprobatrice.

Tu vas pas me faire des trucs louches au moins ?

S'approchant de nouveau d'un pas elle pointa son nez à quelques millimètres du sien et ajouta en riant

Vivre avec un fille ? Tu vas te retenir ?

Puis elle s'éloigna de nouveau et monta les escaliers en courrant. Elle redescendit quelques secondes plus tard avec un sac empli de ses vêtements. étant donné sa manière de s'habiller, ça ne prenait pas beaucoup de place à vrai dire... Elle fouilla les étagères pour prendre tout ce qui était commestible et qui ne pouvait donc pas rester ici pour éviter d'attirer les rats et autre, puis se planta devant Klaus qui n'avait guère eu le temps de bouger tant elle était allée vite.

Hoplà, c'est ma nouvelle aventure, ma nouvelle vie

Elle lui adressa un sourire radieux puis le poussa littéralement dehors et ferma la porte derrière lui. Elle lui sauta alors de nouveau au cou et l'embrassa sur le front.

Alors ? C'est par où ?

Klaus fut surpris par la réaction de la jeune fille, elle s'était finalement décidé assez vite, et c'était sans doute mieu ainsi. Juste avant qu'elle n'aille chercher ces affaires, elle lui dis :

- Tu vas pas me faire des trucs louches au moins ?

- Vivre avec un fille ? Tu vas te retenir ?

Il éspérait qu'ell ene pensait pas qu'il était comme ça, car ce n'était pas le cas, oh bien sur, il avait quelques pensées pérvèreses de temps à autres, mais qui n'en a pas ? Lui en tout cas, n'était pas du genre à profiter d'une fille.

- Tu me prend pour qui ? Je vais pas te sauter dessus pendant ton sommeil non plus.

A peine eut-il commencé sa phrase, qu'Endza était partis courir dans toute la maison pour prendre ces affaires. Elle revint alors et explulsa Klaus dehors avant de sortir à son tour. Elle lui demanda alors par où ils devaient aller à présent.

- C'est par là, j'habite en ville, près du bar où je travaille. Tu pourra aller demander au patron une place demain si tu veux. Tu lui dira que tu vien de ma part. Mais te fit pas à ta première impression, il peu paraitre bourru et un peu rustre, mais dans le fond il est très gentil, et c'est rare des patrons comme lui. C'est d'ailleurs lui qui m'a trouvé l'apartement.

Klaus était partis dans ces explications tout en marchand, Endza, acroché à son bras et l'écoutant. Il allèrent alors à Rainbow Town.