[RPG] Une arrivé près des habitations.

Noobie Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 29/09/2007

Je me tenait là, à quelque mètres des maisons, sur le sable doux et tiède de cette fin de journée. C’était une belle journée pour moi, comme d’habitude, même si je n’avait encore rencontré personne, je sentait que cela n’allait plus tardé puisque j’était maintenant arrivé aux cartiers résidentiels.

Il était certain, du moins, que la logique me soufflait qu’il n’y aurais jamais personne près de la plage à cette heure si, car les insectes commençaient à sortir du sable et que le soleil était couché depuis peu, dessinant de longs trait roses sur les nuages de l’ouest, mais mon cœur en disait le contraire. Un vent frais provenant de la mer venait caresser mon visage et mes cheveux qui flottaient légèrement dans cette même brise.

Je m’était arrêter pour voir la fin de cette journée. Un journée seule, encore. Mon regard las s’abaissa vers mes souliers qui jonchaient le sol ; je les avait mis là pour profiter du sable avant que les insectes fassent leur apparition.

* Je me demande bien où sont les habitants de cette ville ; ils ont manqué un magnifique coucher de soleil. * Pensais-je avant de remettre mes souliers d’un geste ni trop lent, ni trop hâté. Après tout, j’avait tout mon temps ; la maison de mon frère n’était plus très lointaine de moi et je pourrais bientôt le serrer fort dans mes bras.

Après quoi, je me releva et regarda autour de moi une dernière fois ce paysage avant de reprendre ma route, longeant les maisons en les comptant unes à unes ; mon frère serais à la dix-septième. Je n’était qu’à la deuxième, cela serai peut-être encore long, ce qui me plaisait. J’avait certainement hâte de revoir mon frère, mais peut-être était-ce cette ambiance de la nature qui me retenait ; à une maison chaude et presque vide de vie, je préférait de loin la nature tiède de la soirée qui semble si silencieuse, mais pourtant vous murmure aux oreilles sont doux sifflement de la vie.

Après avoir quitté la forêt pleine d'enthousiasme, Kouraï courait comme le vent, filant à pleine vitesse vers l'endroit qui l'intriguait depuis longtemps ... La plage ... Elle n'avait vécu tout ce temps que dans les profondes forêts toutes ces années, même à son ancien village personne n'allait à la capitale pour se trouver prés de la mer. Les cascades, les rivières, elle connaissait tout ça .... Mais l'air marin... les embruns qui caresseraient son visage... les bateaux au loin qui vogueraient lentement et paisiblement .... Marcher dans le sable, s'y enfoncer à chaque pas ... En pensant à tout ce qu'elle pourrait bientôt faire, Kouraï sourrit largement, ses yeux brillant d'une lueur enfantine.

* Si ça se trouve y'aura peut être un peu d'animation là bas ! Le soleil se couche, les brigands sortent ... Ca pourrait être marrant héhé ! *

Dans sa folle course, elle percuta quelqu'un violemment. Son coup d'épaule avait même fait tombé la personne qui se promenait tranquillement. Kouraï s'arrêta tout de même pour voir le visage celui ou celle qu'elle avait renversé. Même si elle adorait se battre, elle n'aimait pas faire intervenir des innocents dans ses combats. Elle s'excuserait auprès de la victime sauf si celle-ci lui cherchait des noises, là elle ne répondrait de rien ... Si ce n'est un bon coup de pied là où ça risque de faire mal...

Cependant, la fillette qui s'était retrouvée à 4 pattes par terre avait l'air innofensive. Elle était petite, son teint très pâle et ses cheveux d'argent, cela contrastaient bien avec Kouraï qui elle était grande, mat et une chevelure sombre. Cela la fit sourire. Se baissant vers la gamine, elle lui tendit la main.

- Hé petite, ca va tu t'es pas fait mal ?

Noobie Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 29/09/2007

Je releva le regard pour voir qui cela était ; une femme à l’allure alerte et solide. Grande de t’aille, elle avait les cheveux pourpre et noirs, des yeux couleurs fauves et la peau bien bronzée… presque tout le contraire de moi si ce n’était de ses vêtements légers et d’autres choses qui ne me passèrent pas en tête à ce moment là.

Elle me regardai elle aussi et bientôt, elle me demanda pardon en me présentant sa main pour m’aider à me relever.

J’en fut bien heureuse ; il était logique que la personne qui vous tombe dessus s’excuse au moins !

Je cilla, puis sourit.
- Non, je vais bien, merci… désoler, j’aurais du être plus attentive, dis-je en m’aidant de sa main pour me relever.

Je fit un sourire amical, puis heureux ; enfin quelqu’un !
* Il était temps, j’était en train de me demander s’il y avait des être vivants ici ! *Pensais-je.

- Vous êtes d’ici ? demandais-je par la suite.

La gamine se releva et épousseta ses vêtements de la poussière qui s'y était déposé. Dressée sur ses 2 jambes elle paraissait vraiment petite par rapport à Kouraï qui passait alors pour une grande perche. En l'observant de plus près, la jeune femme sourit, cela ne l'étonnait pas que la gamine se soit retrouvée par terre après le choc, fine comme elle l'était, même le vent aurait pu la faire vasciller.

Puis la jeune fille demanda à Kouraï si elle était de Bright City, ce qui lui agrandit son sourire à un tel point que ses dents blanches et carnassières apparurent. L'idée que la femme sauvage puisse être une citadine était tout ce qu'il y avait de plus risible.

- Non je ne suis pas d'ici, tu n'imaginerai même pas l'endroit où je vis tellement il est lointain.

En se rappelant de ses forêts perdues si loin de Bright City, le regard de Kouraï s'illumina, non pas de nostalgie mais les bons souvenirs de chasse et d'aventures lui revenaient à l'esprit, égayant ainsi son visage. En vue du soleil qui se couchait à l'horizon, elle s'approcha de la gamine à pas léger et posa sa main sur sa chevelure argentée et l'ébourrifa.

- Tu sais petite, tu devrais te dépêcher de rentrer chez toi avant que des personnes peu fréquentables et aux mauvaises intentions ne sortent.

Son sourire toujours présent, Kouraï pensait déjà à la plage et aux rencontres croustillantes qu'elle pourrait faire là bas, sans aucun doute que des malfrats profiteraient de la nuit tombée pour se promener et semer la « terreur »... Mais cela ne fesait pas peur à la jeune femme, au contraire ... Elle était impatiente, son coeur commençant à battre rapidement et fortement en même temps que l'adrénaline courrait dans ses veines.

[Désolée du retard Kaïla-chan :( ]

Noobie Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 29/09/2007

Elle m’observait et cela commençait à devenir gênant. J’était d’une habitude calme et paisible, mais cela commençait à tourner à l’irrespect, ce qui me faisait souvent perdre patience. (Je pouvait paraître jeune, je pouvait paraître faible, mais je ne l’était pas le moins du monde. Ça, c’était leurs erreurs… Toujours…)

À ma question, la femme sembla s’en faire un grand plaisir à l’intérieur d’elle-même. J’attendit donc patiemment qu’elle réponde en gardant mon calme.
- Non je ne suis pas d'ici, tu n'imaginerai même pas l'endroit où je vis tellement il est lointain, me répondit-elle.

J’hocha de la tête, même si je savait qu’elle était à nouveau dans ses pensées; fermée qu’elle était, bien qu’aimable, je doit l’admettre. Je me contenta donc de la regarder patiemment encore une fois. Lorsqu’elle sortis de sa torpeur, elle me regarda et s’approcha doucement de moi pour m’ébouriffé les cheveux. Qu’était-ce cela ?! je ne le savait pas, mais j’était au rebord de mon gouffre intérieur à ce moment là.
- Tu sais petite, tu devrais te dépêcher de rentrer chez toi avant que des personnes peu fréquentables et aux mauvaises intentions ne sortent, me dit-elle tout en m’ébouriffant.

Je repoussa sa main d’un geste maussade, m’écartant de quelques pas. S’était maintenant à mon tour de sourire, sourire d’un air presque arrogant.
- Et que pourrait-il arriver ? Je n’ai pas peur, j’en ai déjà vue… dis-je, confiante, presque froide ; fermée.

Ma phrase c’était arrêté à ça, elle n’avait pas à en savoir plus…

Je me retournai pour partir, puis je me retourna, mécontente de ne pas avoir terminé ma phrase.
- Oh, hé, je sais que tu ne venait pas d’ici. Ce n’était que par respect, vous savez ? du respect ?… De la courtoisie ?… Non ?… bien !

Froide comme la neige, dure comme la glace…

J’avait l’habitude de me faire traité ainsi, mais jamais je ne le supportait et je me promis de ne jamais l’accepté. Les gens on parfois tendance à déformer ce qu’ils vois. Elle n’avait qu’a mieux me regarder. Le tableau me fis pensé à une scène de ferme… le cheval et le poney… de cet hivers infernal là, un seul des deux avait survécut. C’était lui qui prenait moins de nourriture, avait plus d’énergie, autant de force, plus de vie…

Elle ne me dit rien immédiatement, alors je tourna les talons et sur cette pensée, je m’éloigna, me dirigeant à nouveau vers la maison de mon frère.

[Pas grave, j'y suis habituée...]

La gamine repoussa la main de Kouraï d'un geste léger et lent. Elle ne devait pas apprécier qu'on la touche si facilement ! La petite sauvage ! La féline n'en eut que plus de sympathie pour elle. Son expression c'était raffermit, la vieillissant de quelques petites années mais elle en restait une gamine tout de même. Puis elle aussi sourit, un fin trait que formaient ses lèvres, l'arrogance pouvait s'y lire comme un livre ouvert.

- Et que pourrait-il arriver ? Je n’ai pas peur, j’en ai déjà vue…

Son ton était sûr et on pouvait presque même déceler du défi dans sa voix. Ce qui n'était en rien représentatif de sa frèle apparence physique mais Kouraï savait qu'une apparence n'était rien et que l'on pouvait bien cacher son jeu derrière des subterfuges divers pour cacher sa véritable identité.

* Elle me plaît bien cette gamine ! *

La jeune fille s'était éloignée de Kouraï de quelques mètre avant de se retourner sèchement, de la furie dans son regard bleu azur. Sa chevelure fouetait son visage enfantin et ses vêtements volaient au bon vouloir du vent frais du crépuscule. La femme fauve était ravie de cette transformation. Elle n'aimait pas les rencontres mièvres et tout bonnement polies.

- Oh, hé, je sais que tu ne venait pas d’ici. Ce n’était que par respect, vous savez ? du respect ?… De la courtoisie ?… Non ?… bien !

Son ton de glace et son expression de porcelaine était charmant. Décidément cette gamine était pleine de surprises ! Elle avait même osé reprendre Kouraï sur son sens du respect et de la coutoisie ! Tout bonnement adorable ! Qui plus est, elle l'avait tutoyée ... Une fois, pas deux, certes ... Mais cela ravissait la Morph qui sentait monter en elle une certaine quantité de chaleur ... La gamine éveillait ses sens bestiaux sans le savoir, incontrôlable d'ici quelques instants ..? Peut être, cela restait à voir. La petite avait du cran et elle aimait ça !

Toujours estomaquée par un tel renversement de la situation, Kouraï ne dit rien, il est vrai ... Elle laissa s'éloigner la fille qui semblait bien en colère. Elle n'avait sans aucun doute pas apprécié son geste et encore moins qu'elle l'appelle petite mais après tout, c'est ce qu'elle était ... La jeune femme ne put retenir longtemps son éclat de rire. Cela l'amusait tellement de rencontrer enfin une fille qui lui ressemblait, impétueuse et qui se fichait du danger ! Elle l'avait peut être mal jugée, elle n'était peut être pas aussi fragile qu'elle en avait l'air ...

- Hahaha ! Attends gamine .... Si tu veux jouer avec moi ... Tu vas pas être déçue ... Dit-elle en se parlant à elle même.

Sans crier gare, Kouraï courut en direction de la fillette qui avait le dos tourné, à une vitesse qui défiait toute perception nette et précise. Ses pieds s'arrêtèrent à hauteur de la jeune fille. Une de ses mains, droite, paume vers le sol et le bout de ses doigts à quelques millimètres du diaphragme de la gamine. Elle avait les genoux pliés, sur ses gardes, prêtes à s'échapper en un millième de secondes et son sourire large et ses canines pointues. Ses yeux en disaient long également, jaune foudre avec la pupille étroite et bien noire, signe que son côté sauvage n'était pas loin d'éclater. Ce regard de fauve totalement hors de contrôle ... Elle ne le maîtrisait pas aussi.

- Alors, tu n'as toujours pas peur de rencontrer des personnes avec des mauvaises intentions Miss ?

Si Kouraï avait continué son geste, la gamine aurait pu avoir le souffle coupé, net, précis, radicalement immobilisée.Mais la fauve voulait jouer, elle en avait envie, elle ne vivait que pour ça d'ailleurs .... Son sourire toujours large, elle attendait une quelconque réaction de la part de sa « proie », s'attendant à une risposte digne d'elle.

Noobie Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 29/09/2007

Le silence n’avait duré que déjà, la femme se mis à rire. À rire de moi peut-être, je suspendit mon mouvement, immobile, attendant une réplique quelconque, toujours froide, dure.
- Ha ! Ha ! Ha ! Attends gamine.... Si tu veux jouer avec moi... Tu vas pas être déçue... me dit-elle, sans attendre de moi une réponse telle qu’elle soit.

Un petit sifflement monta à mes oreilles, me dévoilant qu’elle avait bouger. Puis, elle se stoppa à quelques pouces derrière moi, telle un coup de vent qui fit bouger mes cheveux vers l’avant.
- Alors, tu n'as toujours pas peur de rencontrer des personnes avec des mauvaises intentions Miss?

Je me baisa le regard vers la main qui était juste devant moi. Puis, je tourna la tête légèrement de biais pour l’apercevoir dans toute sa félinité.

Je ne pris pas même une seconde à comprendre…
- Alors… tu veux jouer minette ? lui répondis-je du tac au tac.

Serte, elle me rappelait mon petits frère qui avait toujours été plus grand que moi, dans un temps plus éloigné, lorsque j’était encore avec ma famille… c’était le bon temps.

Le bras de la main qui me menaçait était juste au dessus du mien; obligé, puisque la main était devant mon corps. La femme était prête à s’esquiver, cela se voyait même jusque dans son ton de voix.

Je tourna ma main vers l’extérieur, attrapa son bras du dessous de façon à ce qu’elle ne le vois pas venir, puis je tourna sur moi-même en retenant fermement son bras puis desserrant mon étreinte lorsque nous fument face à face. Mon regard était fermer, tout comme mon esprit. Je ne prévoyait rien faire en particulier, pas d’attaque, cela ne dépendrais que d’elle.

J’était prête à lâcher son bras, m’esquiver si elle tentait de me saisir le bras également, mais aussi prête à lâcher si la féline faisait un brusque mouvement vers l’arrière, ce qui aurait pu m’attirer vers mes ennuis.

Éveillé et sortis de toute ma douceur, ce n’était pas elle qui me ferais tomber par terre ; j’était prête à tout choc, j’encaisserais tout, comme dans le jeu que je jouait autrefois avec mes frères.

Son attaque était peut-être rapide, ma défense l’était et le serais tout autant…

La fillette riposta comme se l'attendait Kouraï. Oui, il ne fallait pas juger les apparences, la gamine avait de la ressource, elle avait même réussit à parer l'attaque, certes non finie mais son intervention méritait le respect. La féline adorait ça, rencontrer enfin quelqu'un avec un peu de talent, elle en était toute excitée. La jeune fille tenait son bras fermement, la tenant comme si elle s'attendait à ce que la femme sauvage ne lâche pas l'affaire si facilement. D'ailleurs, il n'en était aucunement question que ce petit jeu s'arrête si facilement ! Seulement Kouraï se dit en elle même qu'elle l'épargnerait, la gamine lui plaisait bien, elle aurait voulu jouer encore avec elle un autre jour peut être. De plus .. Cela faisait un "ennemi" de plus dans cette ville.

Il était hors de question qu'elle l'attaque encore une fois. Elle la blesserait sans aucun doute, cela n'étant pas son but. Elle voulait mesurer la force de son adversaire, qui pour l'instant ne se débrouillait pas trop mal.Cependant ... Dans son esprit tout allait vite .... Pas d'attaque ... Mais sa défense n'était pas non plus sollicitée ... Que faire ... Dans la tête de Kouraï c'était un puzzle qui se mettait en place ... Soudain dans un éclair de folie, une idée saugrenue surgit.

- "Alors… tu veux jouer minette ?", c'est bien ce que tu as dit ... Et tu ne sais pas si bien dire !

Le regard de Kouraï changea du tout au tout, la rendant réellement sauvage, plus rien d'humain ne pouvait se lire dans ses prunelles fauve. Son sourire s'agrandit et la gamine put voir ses dents carnassières se métamorphoser en crocs et canines acérés. Ses membres humains se couvrirent d'une fourrure jaune tâchetée. Sa transformation se fit si rapidement que la prise qu'avait donc la gamine sur elle n'existait plus car ses pattes étaient plus fines que ses bras.

Plus petite, plus agile, plus rapide et surtout plus puissante ... Kouraï frappa l'abdomen de la gamine qui perdit l'équilibre sous le choc violent de ses pattes arrières. La féline en profita pour sauter sur une fenêtre puis une corniche et enfin le toit d'une maison, tout cela à une vitesse incroyable. Là, elle recouvra sa forme humaine, ses yeux toujours aussi foux d'une expression peu commune aux humains, la folie sauvage. Elle s'assit au bord du toit, ses longues jambes fines croisées et pendantes le long du mûr. Elle posa son coude sur son genou et tint sa tête dans le creux de sa main, attitude gracieuse qui déparraillait totalement de son regard insaisissable.

- Hé bien petite, je dois t'avouer que tu n'es pas mauvaise pour une gamine. Tu me plaît bien tu sais !

Kouraï la regardait du haut de la maison, observant cette gamine et la scannant comme étant un adversaire, non pas encore à sa hauteur, mais qui possédait largement le potentiel pour le devenir. Elle, que la mort n'effrayait pas et que le danger faisait rire, elle se sentait bien dans cette douce tombée de nuit. Brise fraîche qui caressait son visage fougeux et ses vêtements flottants comme si elle n'était qu'une illusion, elle était l'insaisissable et comptait bien le rester. Elle se redressa et s'étira le dos avant de "s'allonger" sur le côté, se tenant sur un coude et observant la gamine la tête droite.

- Désolée d'avoir utilisé un peu du pouvoir que je possède mais ta poigne était pas mal ! Mais tu as encore beaucoup de choses à apprendre en ce qui concerne les combats, tu devriendras sans doute une grande guerrière petite !

Noobie Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 29/09/2007

Elle ne semblait pas avoir apprécier que je lui parle ainsi, mais semblait apprécier le fait que je ne me laisse pas faire... c'est ce qu'elle cherchait la petite...

Je la lâcha dès qu'elle bougeas, se transformant en une bête que je n'avait jamais vue de mes yeux jusqu'à aujourd'hui. Une bête fauve au pelage doré, nacré de noir. Cela était beau serte, mais la beauté dans la nature est souvent signe de puissance. Rapide et féline, elle me donna un coup au ventre que, bien que j'eus reculé, m'obligeas à reculer de plus d'un pas pour ne pas me retrouver les quatre fers en l'air.

En quelques autres mouvement habiles, la femme-chat se hissa sur son perchoir avant de me dire :
- Hé bien petite, je dois t'avouer que tu n'es pas mauvaise pour une gamine. Tu me plait bien tu sais !

Je savait bien que répondre ; je n'avais pas le besoin de me regarder pour savoir que le regard de la dame me déformait sans cesse. À comparer à elle, il ne me manquait qu'une petite vingtaine de centimètres pour avoir la même taille qu'elle, sans autant plus que je n'était pas grosse, mais très loin d'avoir la peau sur les os... nul le besoin de me justifier que je n'appréciait pas me faire juger comme une petite fille de onze ans.

De son côté, elle me scrutait, m'observait... comme si elle ne l'avait pas déjà fait ! Je trouvais cela un peu gênant, je lui renvoya donc un regard perçant, glacial et fermer.

J'ouvris la bouche pour riposter, mais la femme repris sa conversation avant que j'ai pu répondre.
- Désolée d'avoir utilisé un peu du pouvoir que je possède mais ta poigne n'était pas mal ! Mais tu as encore beaucoup de choses à apprendre en ce qui concerne les combats, tu deviendras sans doute une grande guerrière, petite !

Je ne pris pas le temps d'évaluer ce qu'elle avait dit, c'était déjà fait, presque prédit mots à mots.
- Je ne voudrais pas le dire, mais tu est bien rigoureuse, je ne voudrais pas non plus le dire ; ma bouche parle sans m'en demander la permission: de un, je me nomme Kaïla, de deux, je suis majeure et de trois... je ne vais pas dire que tu est bien plaisante toi aussi... Mais, avant que tu ne parte, j'aimerais seulement savoir : tu est venu ici dans le but de trouver des mécréants sur la plage, n'est ce pas ?

La gamine semblait énervée, non pas de la "fuite" de la jeune femme mais plus de ses paroles. Elle semblait irritée au possible, ce qui amusa énormément Kouraï. Un petit bout de femme qui voulait montrer qu'elle était bien plus que ce qu'elle ne paraissait être. On pouvait presque faire une analogie entre elle et la féline. La jeune Kaïla qui voulait qu'on la reconnaisse autrement que sous son apparence frêle et chétive et Kouraï qu'on la reconnaisse autrement que sous sa forme de fauve sauvage. Bien que cette dernière s'en soit bien accomodée toutes ces années, le fait est qu'elle regrettait toujours son choix de jeunesse... Avouer à ses proches qu'elle possédait les pouvoirs de ceux que l'on pourchasse ... Difficile à dire et pourtant .... Elle l'avait fait et en tira amerement les conséquences...

Apparement la gamine aimait bien Kouraï elle aussi, ce petit échange rapide avait peut être lié un genre de pacte entre les deux jeunes femmes. "Un jour je te battrai à la loyale" ... Cela devait être une de ces genres de promesse qui se fait juste avec le regard. Celui de Kaïla était glacé et froid tandis que celui de la femme-fauve était débordant de chaleur, pas de l'amicalité mais ce défi signé entre elles deux ne pouvait pas plus satisfaire Kouraï. Elle se rassit, ses jambes pendant dans le vide, puis elle se laissa glisser du toit de la maison. Sa chute de quelques mètres ne se ressentit même pas dans ses articulations quand ses pieds touchèrent le sol. C'était avec légèreté et grâce qu'elle avait atteri, elle avait amorti sa chute comme le font les félins et s'était redressée tout en remettant ses cheveux en queue de cheval derrière elle. Une fois droite comme un i, elle s'approcha de Kaïla et posa sa main sur son épaule. Elle la regarda de ses 1m75 et lui dit en souriant.

- Et bien enchantée Kaïla. Kouraï pour te servir, dit-elle son sourire s'agrandissant.

Son regard se leva ensuite vers l'horizon, son expression terriblement plus grave qu'elle en paraissait méconnaissable. Son sourire s'effaca, ce qui ne s'était pas vu depuis longtemps. Elle lâcha pour elle même une remarque qu'elle se faisait souvent durant ses longues années de solitude...

- La majorité.... A 18 ans j'étais encore pure et à 19 je faisais couler le sang à flot ....

Elle sortit rapidement de sa stupeur et rabaissat son regard vers Kaïla. Elle lui sourit largement, tout en tapant sur son épaule.

- Même si tu as la majorité, tu es bien jeune pour moi petite. Mais soit, tu n'as pas l'air d'apprécier que l'on te traite comme une gamine même si tu en as l'air.... T'inquiètes pas un jour t'arriveras à te faire respecter dés le premier regard, et je serai là pour voir ça.

Puis Kouraï lâcha l'épaule de Kaïla et s'avanca de quelques mètres en direction de la plage.

- Et ma venue ici ne regarde que moi, cependant, oui je suis venue voir s'il y avait un peu d'action. Les mécréants comme tu dis ne devraient pas tarder à sortir et j'ai bien envie de m'amuser, il fait beau, le ciel est dégagé. Le vent est léger et les embruns volatiles ... Bref, je vais à la plage qu'il y ait ou non des gens avec qui jouer.

La femme-fauve se retourna alors, regardant la gamine pour peut être un au revoir.

- Et toi tu ferais mieux de rentrer avant que l'on ne s'inquiète pour toi. Ca risque d'être mal famé d'ici peu et même si tu ne craint pas les attaques, tu risques de créer beaucoup de soucis pour quelqu'un.

Noobie Nombre de messages : 10 Age : 33 Date d'inscription : 29/09/2007

- Et bien enchantée Kaïla. Kouraï pour te servir, me dit-elle son sourire perdant un peu de son hostilité à mes yeux.

Je lui fit un signe de tête respectueux, ne sachant que répondre, laissant le silence s'installer. Je me doutait bien qu'elle n'avait pas finit, qu'elle parlerais de nouveau.
- La majorité.... A 18 ans j'étais encore pure et à 19 je faisais couler le sang à flot ....

elle avait dit cela comme à elle même, perdu dans ses pensées, perdu dans son passé.

Je compatis bien, mais n'eus pas le temps de répondre qu'elle enchaina, sans me laisser le temps de répondre :
- Même si tu as la majorité, tu es bien jeune pour moi petite. Mais soit, tu n'as pas l'air d'apprécier que l'on te traite comme une gamine même si tu en as l'air.... T'inquiètes pas un jour t'arriveras à te faire respecter dés le premier regard, et je serai là pour voir ça.

Elle s'avança un peu, et j'attendis patiemment qu'elle cesse de parler.

- Et ma venue ici ne regarde que moi, cependant, oui je suis venue voir s'il y avait un peu d'action. Les mécréants comme tu dis ne devraient pas tarder à sortir et j'ai bien envie de m'amuser, il fait beau, le ciel est dégagé. Le vent est léger et les embruns volatiles ... Bref, je vais à la plage qu'il y ait ou non des gens avec qui jouer.

Elle se retourna à nouveau vers moi :

- Et toi tu ferais mieux de rentrer avant que l'on ne s'inquiète pour toi. Ca risque d'être mal famé d'ici peu et même si tu ne craint pas les attaques, tu risques de créer beaucoup de soucis pour quelqu'un.

Je baissai les yeux, puis je lui répondit tour à tour, ma voix devenant plus douce, plus polie, comme le souffle de la mer :
- Oh, certains me respectaient bien vite, mais... je ne suis pas chez moi ici, les étranger semblent avoir perdu cette si bonne habitude de surestimer les passants, s'évitant ainsi de gros ennuis... mais que serai le monde sans ces personnes attachantes, le monde est si beau, je comprenne que tu veuille en profiter, dis-je.

- Et tu a raison... je n'était pas venu ici dans le seul but de te rencontrer, ça, c'est le hasard qui s'en est charger et... crois-moi, le hasard fait bien les choses... l'on m'attend et, ne connaissant rien de plus cruel que d'inquiéter tant ceux qui nous sont cher, je dois et je vais maintenant tirer ma révérence et vous souhaiter une bonne chasse, mon ami, souhaitant qu'il ne vous arrive rien de fâcheux, même si cela m'étonnerais, dis-je.

Je lui fit une polie révérence, puis recula de plusieurs pas dans la direction où je me devais d'aller.

Kaïla sembla vouloir insinuer que Kouraï la sous estimé, ce qu'elle avait sans doute fait sans s'en rendre compte. Ce n'était pas sa faute après tout si elle avait l'allure d'une gamine. Mais cependant, elle avait rajouté qu'elle était attachante, du moins, c'est ainsi qu'elle l'interpréta. Après avoir mentionné le fait qu'on l'attende, Kaïla fit une révérence à son aînée puis s'en alla tout doucement.

Kouraï lui fit un signe de la main avec son éternel sourire pendu à ses lèvres. Elle posa ses mains sur les hanches tout en prenant une forte inspiration. Elle leva alors les yeux au ciel.

* Ahlalala, c'est vraiment une belle nuit .... Je ferai mieux de me dépêcher et rejoindre la plage ! *

Elle se retourna vers la direction de la plage et Kouraï commença à courrir. Elle se métamorphosa en guépard tout en accélérant le rythme de ses pas. De loin on pouvait entendre son rugissement résonner partout dans les ruelles, l'heure de la chasse venait de sonner.